Selon un membre du parti de la liberté et de la justice créé par Frères musulmans égyptiens et conseiller du président islamiste Mohamed Moursi, «les Juifs qui ont les territoires historiques palestiniens sont un obstacle au droit de retour et c'est le destin d'Israël de s'effondrer dans les années à venir ». « Le nom futur de ce pays sera la Palestine et ceux qui vivaient là depuis le début vivront là et ceux qui l'ont conquise devront repartir », a ajouté Essam El Erian. L’arrivée des Islamistes au pouvoir focalise l’attention sur le conflit israélo-palestinien et El Erian n’est pas le seul à prévoir ce qui se passera dans les prochaines années. Un responsable du Hamas est plus précis : « Peres doit choisir entre s'installer sur le sol palestinien en s’attendant à nos attaques ou quitter la Palestine », a déclaré, lundi 30 décembre 2012, Salah Bardawil, cité par le journal israélien Yediot Aharonot. C’était sa réponse à une déclaration antérieure du président israélien Shimon Peres préconisant l’ouverture d’un dialogue avec le Hamas.